Lors de la 20eme Réunion des Parties du Partenariat pour les Forets du Bassin du Congo (PFBC), tenue à Kinshasa, en RDC, du 03 au 05 juin 2024, le Conseil National Climat (CNC), représenté par Mme Alvina Owono Essono, a intervenu lors du panel sur le thème ‘’Accélérer le développement de mécanismes de financement innovants en Afrique centrale’’
Ce thème se justifiait par le fait que le bassin du Congo qui devient le principal poumon vert de la planète, devant l’Amazonie, est malheureusement le moins financé. Avec 301 millions d’hectares, dont 184,7 millions d’hectares sans aucun signe visible de perturbation, il constitue la plus grande étendue de forets à intégrité élevée au monde. Aussi, malgré leur superficie comparativement plus faible que l’Amazonie, les forets d’Afrique centrale absorbent dorénavant plus de carbone que celles d’Amazonie, selon les spécialistes.
En dépit de ce fort potentiel, les financements climatiques restent très faibles en Afrique centrale, d’ou l’intérêt du thème de ce panel.
Au cours des échanges, Mme Alvina Owono a présenté les efforts du Gabon qui ont permis de bénéficier de quelques financements de l’extérieur du pays, notamment avec le programme Initiative pour les Forets de l’Afrique Centrale (CAFI). Elle a également rappelé quelques préalables à la mobilisation des financements climatiques, notamment la formation des cadres dans le domaine climatique, la nécessité d’une bonne gouvernance des financements des partenaires techniques et financiers (PTF) avant d’aborder quelques spécificités sur les financements, notamment la différence entre les fonds en don et ceux basés sur les résultats.
A coté du Conseil National Climat, la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD) et bien d’autres parties prenantes ont pris part à cet atelier qui a enregistré la participation de la société civile, représentée entre autres par le Réseau des Populations Autochtones et Locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.
